Hédoniste

Carte d'idendité

Prénom : Adèle. Noble, un prénom ironique pour celle qui ne le sera jamais.
Âge : 28 automnes, à l'aube du 29ème.
Date de naissance : 7 octobre 161.
Lieu de naissance : Au coeur de la Citacielle, une naissance discrète dans les appartements de sa famille.
Statut civil : Célibataire et confuse. Elle a été officieusement fiancée, Adèle, d'une bague invisible sertie de promesses et de baisers. Elle est encore amoureuse, Adèle, mais elle ne sait plus vraiment de qui, tant les attachements se confondent et s'oublient.
Occupation : Domestique à la Citacielle. Polyvalente, elle passe de la cuisine au service, des coulisses à la suite. Elle s'adapte, Adèle, et elle tente, avec ses talents, d'impressionner les plus grands. Quand elle ne travaille pas d'arrache-pied en luttant contre les amnésies, on la trouve parfois dans le bureau de l'assistant d'intendance, qu'elle essaie maladroitement d'aider dans ses recherches sur les Arches.

Caractère : I’m not so brave but I’m gonna give it a try , but it’ll take a little while

Peu confiante en elle, prompte à culpabiliser, influençable, enthousiaste, nostalgique, nerveuse, volontaire, flexible, dévouée, admirative, influençable, distraite, un peu lâche, curieuse, consciencieuse.

Elle a du mal à le décrire, son caractère, Adèle. Comme ses souvenirs, sa perception d’elle-même est morcelée, flouée, elle a comme perdu son identité. Mais si elle devait parler d’elle, ce serait pour lister ses défauts. Trop distraite, déjà avant, quand elle avait toute sa tête, elle papillonnait dans tous les sens, passait d’une idée à l’autre en un instant fugace qu’elle avait elle-même du mal à retracer et expliquer. Trop distraite, maintenant surtout, alors qu’elle s’accroche à ses carnets comme si sa vie en dépendait, et peut-être que c’est le cas. Son identité, son intégrité, sa clarté d’esprit en dépendent, au moins, c’est sûr. Elle se dirait lâche aussi, Adèle, elle qui admire tant les braves, les convaincus, les obstinés comme son Alphonse. Trop influençable, trop suiveuse, et quand il lui prend des idées audacieuses, ce sont des autres qu’elles viennent, ce sont les autres qui la poussent, qui la guident, qui l’inspirent. Trop transparente, trop soumise aux projets des autres, à leurs désirs qu’elle s’approprie pour se construire, elle se dirait fade au fond, Adèle, une imposture sans personnalité réelle, voleuse des fragments lumineux qui composent celles des autres qu’elle admire au point de tenter de leur ressembler. Elle cherche trop leur approbation, leur validation, leur soutien, ceux qu’elle aime, ceux qu’elle estime. Elle se sent trop redevable aussi, pas assez débrouillarde, pas aussi indépendante que sa mère le voulait. La liste est encore longue : trop bavarde tant elle cherche à combler le vide qui la compose avec des paroles sans importance, trop silencieuse quand elle se perd dans des réminiscences, trop hésitante quand il faudrait foncer, trop impulsive quand il faudrait penser, trop maladroite et trop nerveuse, trop enthousiaste et pas assez sérieuse. Toujours trop mais jamais assez.

Pas assez confiante dans ses forces, ses capacités, sa volonté. Elle se croit transparente, Adèle, mais elle pourrait rayonner. Elle a appris à se faire discrète, petite, à s’effacer, elle a appris à obéir, à accomplir le dessein d’une autre. De reproche en brimade, son estime d’elle s’est ratatinée, d’attentes en erreurs, elle a compris sa faible valeur. Pourtant, elle est plus débrouillarde qu’elle ne le pense, Adèle, elle fait de son mieux, tout le temps, mue par une volonté inaltérable, et elle sait s’appliquer dans certaines tâches qu’elle considère primordiales. Parfois, la culpabilité qui bien souvent la cloue sur place se met à la pousser en avant, et peut-être que c’est justement parce qu’elle a trop conscience de ses erreurs et trop peur de ne pas être assez qu’elle met les bouchées doubles pour compenser. Elle qui croit son histoire écrite par les autres, c’est parfois elle qui illumine leur chemin tortueux, avec la flamme d’un enthousiasme teinté de curiosité et d’un optimisme insouciant qui la caractérisent sous les couches de peur que les années ont empilées. Elle était nostalgique aussi Adèle, si fière de sa mémoire, toujours si prompte à se réfugier dans ses souvenirs quand la solitude la submergeait. Elle l’est toujours, mais en a-t-elle vraiment le droit ou a-t-elle perdu ce luxe en même temps que sa mémoire s’est fêlée ? Elle a appris à vivre dans le présent, Adèle, et comme à chaque changement subi, elle s’est adaptée, avec une facilité dont elle n’a pas conscience tant elle est obnubilée par ses torts.

On nous dit d'tenir toujours, sourire, pour qui pour quoi jamais faiblir ?

Histoire

13 novembre 169 – Dans les yeux de sa mère, elle voit bien la déception, tandis que son esprit vagabonde, peu intéressé par les exercices fastidieux destinés à entraîner ses dons de Chroniqueuse. Ce n’est pas qu’elle n’a pas bonne mémoire, Adèle, au contraire, simplement la concentration manque, ses yeux voltigent à la recherche de nouvelles idées, de nouveaux objets. Alors quand elle parvient à persuader une jeune femme de chambre de la laisser sortir, quelques instants fugaces, Adèle est folle de joie. Sa mère, elle, folle de rage. C’est ainsi, elle doit se cacher, se garder de révéler un don tombé en déchéance, alors que Penelope fait tout pour retrouver sa gloire passée.

4 juillet 137 – Sigrid est née. Penelope n’a que deux ans mais déjà elle le sait, ce moment elle s’en souviendra à jamais. Elle a une petite sœur, une amie avec qui jouer, une confidente pour tout raconter, une partenaire pour tout affronter, une nouvelle enfant à protéger.

30 avril 170 – Les couleurs lumineuses de la Citacielle se fondent et disparaissent dans les ombres du Pôle où les traîtres, les déshonorés, les déchus sont engloutis. Adèle n’a jamais fait partie de cette famille et pourtant elle est chassée avec eux, la main fermement tenue par une mère au visage déformé par l’amertume et la colère. Adèle ne comprend pas vraiment, pourquoi elle n’a plus sa chambre, ses jouets, ses vêtements princiers, elle ne peut que subir le choc d’une chute brutale vers une misère à laquelle elle n’a auparavant jamais goûtée. Dans son autre main, elle serre avec ferveur une petite clef, le seul objet avec lequel on l’a laissée s’en aller.

28 mars 154 – Elle est fiancée. Un sourire immense plaqué sur le visage, elle se pavane, gonflée de fierté. C’est un Chroniqueur, un bon parti. Penelope le sent, elle le sait, aux côtés du fier Balthazar elle aura ce qu’elle désire, elle aura une belle vie.

5 août 171 – Elle n’a pas beaucoup d’amis, Adèle. Ils vont, ils viennent, retenus auprès d’elle jusqu’à ce qu’ils s’éloignent et que le charme se dissipe, jusqu’à ce que la fascination laisse place à la méfiance. Alors quand elle les rencontre, au détour d’un péril, quand ils s’échappent ensemble et que les liens se créent, elle s’attache, Adèle. Elle s’attache fort, elle s’attache trop, elle s’attache vite, elle s’attache grand. Et elle attend la prochaine rencontre, la prochaine bulle d’air, elle attend à chaque tournant les visages de ces deux garçons qui flottent bien au-dessus d’elle dans les hautes sphères d’une société à laquelle elle n’a plus accès.

11 décembre 158 – Elle contemple avec envie les ventres arrondis des dames qui prennent le thé tandis que le sien demeure désespérément plat. Elle a tout essayé mais l’espoir se fait rare, et déjà elle n’ose plus le regarder, ce mari qu’elle déçoit tant avec son infertilité.

24 juillet 177 – Pour la première fois depuis la Déchéance, elle vit de nouveau à la Citacielle, accaparée par ses nouveaux devoirs de domestique. Le travail est fastidieux mais Adèle est heureuse : les nombreuses heures passées parmi les nobles et les autres domestiques la libèrent du carcan étouffant d’une mère qui pourtant la surveille de loin, tirant les ficelles d’un plan dont son enfant ne connaît pas les détails. Et sur ses rares pauses, elle peut s’éclipser pour voir ses deux amis, plus proche d’eux que jamais alors qu’elle foule le même sol désormais. Plus proche, surtout, du discret Dragon qui fait battre son cœur un peu plus fort, un peu plus vite. Mais elle n’a pas le droit, non elle n’a pas le droit, de l’aimer et de l’arracher ainsi à un si bel avenir. Alors, dans l’ombre, Adèle nourrit des désirs de noblesse, espérant que son obéissance fera triompher les plans de sa mère et lui accordera à elle, le droit de rêver.

27 juin 159 – Balthazar a osé. Il a osé la répudier, et pire encore, la remplacer. Il a choisi Sigrid, et cela Penelope ne leur pardonnera jamais, à l’un comme à l’autre. Humiliée, elle s’isole, elle quitte la Citacielle, erre dans les rues mal famées, là où les rumeurs piquantes sont hors de sa portée.

31 mai 180 – Elle peine à y croire, les jambes si légères qu’elle pourrait s’envoler, le cœur battant si fort qu’il pourrait se décrocher. Elle peine à sortir de ce rêve, où celui qu’elle s’était interdit de regarder avec une affection non désirée vient de lui dire qu’il l’aimait. Oh, l’aveu ne change rien, elle demeure une moins-que-rien et lui est tout là-haut, là où les grands tirent les ficelles de son avenir tout tracé. Non, l’aveu ne change rien et pourtant il change tout, car maintenant c’est à deux qu’ils font des projets fous, qu’ils refont le Pôle au détour d’un songe nacré, qu’ils réinventent leurs vies sans toutes les cages dorées. S’ils gardent le silence d’abord, bientôt l’aveu feutré arrive aux oreilles de l’ami de toujours, et s’ils restent discrets, c’est désormais à trois qu’ils rêvent de tout changer.

29 novembre 159 – Il y a un feu dans ses yeux, qui en allume un au creux des reins de Penelope. Elle y est retournée, fascinée, attirée, alors qu’elle s’était jurée que cette fois ci serait la dernière. Mais le Persuasif la fait se sentir vivante, libre, aimée. Alors elle revient toujours, dans son étreinte se réfugier.

19 juin 181 – C’est à elle qu’Alphonse l’avoue en premier, à elle qu’il confie son lourd secret, maladroitement. Quelque part l’aveu les rassemble, eux dont les familles ont été projetées dans l’ombre par des puissants rongés par l’envie, eux qui sont condamnés à se dissimuler, à exister dans un mensonge savamment tissé. Et elle restera la seule à le savoir, l’élan de son ami coupé dans une annonce qui vient tout chambouler. Adèle se révolte, Adèle refuse, Adèle cherche un moyen de soustraire son aimé à la pression familiale, Adèle nourrit de doux rêves exilés, mais la sentence tombe. Valérian doit s’en aller. Alors elle s’accroche aux derniers jours, déterminée à profiter.

6 janvier 160 – Elle l’a espérée si longtemps qu’elle ne pensait pas la craindre un jour. Mais la grossesse qui aurait pu l’auréoler de gloire désormais la déshonore, elle la femme dont on n’a pas voulu, elle la mauvaise épouse. Le père, Déchu, ne peut reconnaître l’enfant à naître. Il ne reste que sa mère, ou peut-être…

21 octobre 181 – Valérian est parti, une clef glissée dans sa main et la promesse d’un retour échappée de ses lèvres. Valérian est parti, une lettre glissée dans sa poche à son insu et l’espoir d’une réponse dans les yeux d’Adèle. Valérian est parti et il ne reste plus qu’un médaillon en argent dans sa main, celle d’Alphonse dans la seconde et les souvenirs d’un temps où leur triangle n’était pas encore éclaté comme autant d’Arches éloignées par le vide. Plus que jamais, Adèle est la gardienne de leur mémoire, celle qui ramène à la surface le spectre d’un ami trop lointain au détour d’une discussion, celle qui se plonge dans le passé pour garder espoir en l’avenir. Ils ont été trois, de nouveau trois ils seront.

24 janvier 160 – Balthazar a refusé son offre, froidement, sans hésiter. Elle a joué toutes ses cartes, afin qu’il reconnaisse ce bébé qui n’est pas le sien, pour masquer sa stérilité, afin qu’il la reprenne, elle, après l’avoir chassée. La sentence est tombée, l’enfant ne sera jamais Chroniqueur, et lui ne sera jamais père.

21 décembre 186 – Un an, sept mois, deux semaines et cinq jours depuis la dernière lettre qu’elle a reçue. Ses mots envoyés en retour ne reçoivent plus d’écho et ses vaines tentatives de rationalisation ne suffisent plus à la convaincre. Oui, Totem est lointaine, oui, Valérian n’a pas le temps, pris au piège dans le carcan de sa mission, oui, les liaisons postales entre les Arches sont parfois défectueuses, mais en dépit de toutes ces raisons l’espoir lentement s’amenuise, et même Alphonse ne peut en rallumer la flamme. Et s’il ne l’avait jamais véritablement aimée, pris sous le joug d’une persuasion inconsciente ? Parfois, Adèle se prend à regretter sa mémoire infaillible, condamnée à vivre avec les souvenirs vivaces d’un amour qui avec la distance et le temps l’a oubliée. Parfois, elle voudrait pouvoir oublier elle aussi, persuadée que le néant serait moins douloureux que sa silencieuse absence. Mais il y a Alphonse, et pour lui, elle doit continuer d’être la gardienne de leur triangle au sommet perdu dans la brume. Alors, pour le meilleur et pour le pire, elle vit avec les souvenirs.

7 octobre 161 – Le bébé pousse son premier cri. Elle l’a gardée, finalement, par fierté un peu, pour prouver à tous que les rumeurs étaient infondées. Mais ce bébé, ni noble ni bâtard, est plus un fardeau qu’un don des cieux. Penelope la gardera cachée, et reprendra sa place au sein de la Cour et de ses frivolités.

21 février 187 – Elle n’a jamais dit non, avant. Pas comme ça, pas de front, pas avec autant de détermination. C’est Alphonse qui l’y a poussée, Alphonse et sa franchise, Alphonse et sa colère, Alphonse et ses combats, Alphonse et sa bravoure qu’elle admire tant et qu’il lui a insufflée ce soir. Alphonse, outré par les exigences de plus en plus terribles de Penelope envers sa fille, Alphonse touché par les remords coupables d’Adèle alors qu’avec honte elle se confiait, Alphonse si confiant dans la force de son amie, Alphonse si persuadé de bien faire. C’est comme s’il était là à côté d’elle, alors qu’elle se dresse face à sa mère, une lueur farouchement obstinée dans le regard tandis que par un seul mot elle la rejette elle, son combat, ses complots et sa mémoire maculée de sang et de sombres desseins. C’est grâce à lui qu’elle parvient à mettre toute sa force de persuasion dans ce refus fermement annoncé, c’est grâce à lui qu’elle tient bon et parvient à faire vaciller quelque peu la volonté de sa mère. Juste assez pour la perturber dans l’utilisation de ses dons, pas assez pour l’arrêter véritablement. Même à deux ils n’ont pas suffi, et Adèle récupère malgré elle les souvenirs de sa mère, non sans des conséquences désastreuses pour sa propre mémoire, elle qui a résisté à ses risques et périls. Elle n’aurait pas dû.

30 avril 170 – Déchue, elle rumine dans l’air glacial des rues où on les a jetés. Elle jure de trouver un jour la clef pour entrer à nouveau dans les bonnes grâces du capricieux esprit qui les a rejetés. Ses yeux se posent sur sa fille, si longtemps ignorée. Son don de persuasion ne sera plus si inutile désormais.

22 février 187 – C’est Alphonse qu’elle est allée voir en premier après sa fuite. Perdue, confuse, elle a erré dans les rues, avant d’ouvrir le médaillon orné de trois griffes et d’un flocon qui repose toujours au creux de sa poitrine. La lettre A, gravée en dedans avec soin, a fait surgir des méandres de sa mémoire chamboulée le prénom de son meilleur ami, celui qui a toujours été là, celui qu’elle ne veut pas oublier. C’est Alphonse qui lui a avoué, la gorge nouée par la culpabilité, son rôle dans les événements de cette soirée. C’est Alphonse, encore, qui a voulu tout arranger, essayant avec une énergie farouche d’utiliser ses dons de Nihiliste pour annuler le transfert. C’est Alphonse, toujours, qui après avoir échoué l’a accueillie chez lui un temps, qui a pris soin d’elle, qui l’a aidée.

8 mai 176 – L’idée se dessine dans sa tête, un plan qui les fera renaître. Elle fera tomber la Toile, les plongera dans la disgrâce que les siens ont connue. Privé de son précieux aide-mémoire, Farouk sera contraint de les réhabiliter. Oui, le plan est parfait, et elle a sous la main l’instrument idéal pour l’exécuter.

9 février 188 – Elle a commencé à tenir des carnets, bien trop consciente de la lassitude et du désespoir qui brillent dans les yeux de son ami alors qu’il doit lui raconter une énième fois la même anecdote, la même information capitale, alors qu’il doit lui rappeler encore le prénom de celui qui lui a fait cadeau du médaillon qui ne quitte jamais son cou. Elle y dessine des plans, lassée de se perdre dans la Citacielle, elle y détaille ses tâches pour être certaine de les accomplir, elle y consigne ses souvenirs jour par jour, ou peut-être plutôt semaine par semaine, quand elle a le temps de les noter, quand ils ne sont pas trop vite éclipsés. Elle y note ce qu’Alphonse lui raconte de sa vie, et se met parfois frénétiquement à écrire, alors qu’une réminiscence fait surface. Elle reprend un peu le contrôle de sa vie, soulagée de ne plus autant se reposer sur un ami sur qui elle a déjà tant pesé. Un ami qu’elle aime un peu trop sans oser toutefois lui avouer.

12 décembre 186 – Malade. Son temps est compté, elle le sait. Elle doit faire vite, avant de disparaître. Elle doit transmettre sa mémoire, s’assurer que son combat continue, s’assurer qu’il sera mené à terme, et ce même si elle n’est pas là pour y assister.

15 juillet 190 – C’est avec fierté qu’il lui a annoncé la nouvelle : les Persuasifs ont été réhabilités. Il ne reste plus qu’à retrouver son père, pour le convaincre de reconnaître sa fille illégitime et ainsi lui accorder une noblesse qu’on lui a toujours refusée. Adèle est enthousiaste et volontaire, elle fait de son mieux pour chercher dans les souvenirs de sa mère le visage d’un géniteur mystère. Elle voudrait l’aider plus, l’épauler dans ses enquêtes concernant les Arches disparues, et elle tente de récolter des informations, luttant contre ses défaillances, se battant contre sa propre inutilité. Mais c’est peine perdue, en dépit de sa volonté, elle reste un fardeau plutôt qu’une associée.

Elle voudrait tant se souvenir pourtant, elle voudrait tant la retrouver, cette mémoire envolée.

Pseudo

Prénom : Noémie
Âge : 21 ans, bientôt 22, je suis une enfant de l'automne
Pronom(s) : Elle
Comment connais-tu le forum? Une petite recherche un soir et c'était terminé, j'avais craqué
Commentaires :

Compléments

Avatar : Emma Stone
Crédits : Gunter, le plus chou des pingouins vener
Sujets sensibles à éviter : pour le moment je ne vois rien... Mais c'est une chouette idée cette petite case en tout cas